Concours Bio 2009

Le concours est terminé.
Merci à tous les candidats et à bientôt pour de nouvelles questions !

23 avril - Photos 15 à 24 - réponses closes (07 mai)

Q

Pour chacune des photos ci-dessus, pouvez-vous dire si elle a pu être prise dans l’Atlantique Ouest (zone Caraïbes étendue au Nord et au Sud)

• a : Oui, certainement
• b : C’est possible, mais on ne peut pas en être sur
• c : Non
Argumentez si possible.

Réponse

15 – réponse a – photo prise à Bouillante - Guadeloupe
16 – réponse a – photo prise à Bouillante - Guadeloupe (merci Lucien)
17 – réponse c – photo prise à Malte
18 – réponse b – photo prise sur le rocher du Diamant en Martinique
19 – réponse a – photo prise à Bouillante - Guadeloupe
20 – réponse c – photo prise en mer Rouge
21 – réponse c – photo prise en carrière à Beffes
22 – réponse b – photo prise à Bouillante - Guadeloupe
23 – réponse a – photo prise au Mexique
24 – réponse b – photo prise en mer Rouge (merci Karine)

  Plus de précisions

15 – La photo représente une  langouste royale ou langouste des Caraïbes (Panulirus argus), espèce endémique (même si des spécimens isolés ont été découverts parfois au large de l’Afrique).

On pourrait la confondre avec Palinurus elephas, présente en particulier en Méditerranée, mais celle-ci est plus rose, a des anneaux rayés sur les antennes, une couleur de queue différente, etc.

16 – La photo représente un poisson-coffre noir et blanc (Lactophrys triqueter), espèce endémique de l’Atlantique Ouest (jusqu’au sud de l’Argentine)

17 – La photo représente un doris dalmatien (Peltodoris atromaculata ou Discodoris atromaculata – visiblement les scientifiques ne savent pas bien), espèce endémique de la Méditerranée et de l’Atlantique Est

18 – Certes, la photo représente du corail fil de fer (probablement Stichopathes lutkeni endémique de l’Atlantique Ouest). Mais rien sur cette photo ne permet de le distinguer des autres genres que l’on rencontre ailleurs, par exemple Cirripathes spp. dans l’Océan Indien

19 – La photo représente un labre à tête jaune (Halichoeres garnoti), endémique des Caraïbes

20 – Il n’y a pas de poissons clown dans l’Atlantique

21 – La photo représente des perches soleil ou crapets soleil (Lepomis gibbosus) qui sont des poissons d’eau douce.

22 – La photo représente un barracuda (Sphyraena barracuda) espèce présente dans toutes les mers tropicales

23 – La photo représente un poisson-ange royal ou suédois (Holacanthus ciliaris) espèce endémique de l’Amérique centrale

24 – La photo représente un dauphin à long rostre (Stenella longirostris) espèce présente dans toutes les mers tropicales

16 avril - Photo 14 - réponses closes (30 avril)


© Thierry Lafaye

Q

Lorsqu'il est juvénile, ce poisson est de couleur

  • rouge
  • bleue
  • jaune

Réponse

jaune

  Plus de précisions

Les subadultes (adolescents) sont bleus à queue jaune.

Les adultes sont entièrement bleus à l’exception des épines érectiles.

Les vieux adultes sont bleus foncés et perdent les lignes horizontales bleues claires sur les flancs.

Q

Ce poisson change de couleur de nuit.

  • Vrai
  • Faux

Réponse

Vrai

  Plus de précisions

« De nuit, le chirurgien bleu présente une coloration particulière : les nageoires restent bleues, mais le corps est pratiquement noir avec 4 lignes verticales blanches. » (Cf. Doris)

Q

Où se trouvent les épines érectiles de ce poisson ?

Réponse

A la base de la queue. Sur la photo, on distingue nettement la ligne jaune.

  Plus de précisions

C'est cette épine qui vaut leur nom aux poissons chirurgiens. La famille des poissons chirurgiens (ou acanthuridés) regroupe les poissons-chirurgiens proprement dits d'une part qui n'ont qu'une seule paire d'épines érectiles, et d'autre part, les nasons et les poissons-licornes qui en possèdent généralement deux paires.

16 avril - Photo 13 - réponses closes (30 avril)


© Thierry Lafaye

Q

Cette photo représente

  • un poisson lézard
  • un poisson crocodile
  • un poisson scorpion

Réponse

un poisson lézard

  Plus de précisions

Il s'agit d'un mabouya ou anoli ou encore poisson-lézard rayé (Synodus intermedius). Ce poisson est très commun dans la zone Caraïbes mais en revanche plus rare près des côtés continentales.

Q

Ce poisson a une couleur verdâtre

  • parce qu’il est herbivore
  • pour mieux se fondre dans l’environnement
  • parce qu’il a peur

Réponse

pour mieux se fondre dans l’environnement

  Plus de précisions

Ce poisson est carnivore ainsi que le laisse supposer sa généreuse mâchoire et, pour notre part, nous n'avons jamais vu de poisson vert de peur !

A noter : il est idéalement équipé pour chasser, possédant même des dents sur la langue !

Q

Sur la photo, ce poisson n’est pas sur son habitat le plus commun. Quel est celui-ci ? 

Réponse

les fonds sableux

  Plus de précisions

Le sable est bien le milieu de prédilection de ce poisson-lézard, il va jusqu'à s'y enfoncer en ne laissant dépasser que ses yeux. 

09 avril - Photo 12 - réponses closes (23 avril)


© Thierry Lafaye

Q

Cette photo représente

  • un congre
  • un hétérocongre
  • une anguille-serpent
  • un serpent de mer
  • une murène

Réponse

Une anguille-serpent, plus exactement une anguille serpent à taches blanches ou serpentine dorée

  Plus de précisions

Les anguilles serpents (famille des Ophichthidae) appartiennent à l'ordre des Anguilliformes, sous-ordre des Congridae, tout comme les congres et les hétérocongres. Les murènes appartiennent, elles, au sous-ordre des Muraenoidei.

Pas étonnant que tous ces animaux se ressemblent !

En revanche, les serpents de mer sont des reptiles et n'ont rien à voir avec les poissons cités ci-dessus ; même si parfois, au détour d'un texte, on retrouve ce terme employé improprement pour désigner ... les anguilles serpents !

Q

Cet animal ne peut excéder 20cm de long.

  • Vrai
  • Faux

Réponse

Faux, certains individus peuvent dépasser le mètre

Q

Comment cet animal trouve-t-il sa nourriture ?

Réponse

Grâce à ses narines tubulaires et son odorat très efficace qui lui permettent de les localiser avec précision.

  Plus de précisions

Les anguilles serpents se nourrissent de crustacés, mollusques ou petits poissons endormis. Même si on peut les croiser en journée, c'est surtout de nuit qu'elles se mettent en chasse.

Pour tout savoir de ce poisson (Myrichthys breviceps), je vous invite à consulter sa fiche sur le site Doris.

09 avril - Photo 11 - réponses closes (23 avril)


© Thierry Lafaye

Q

Les perles sur cette photo sont

  • issues d’une d’huître
  • des algues appelées aussi « perles de mer »
  • des œufs de brochet
  • des billes métalliques provenant d’une épave en baie de St Pierre

Réponse

des algues appelées aussi « perles de mer »

  Plus de précisions

Elles sont aussi appelées raisins de mer. Pour les fans de classification, elles sont du genre Ventricaria, probablement Ventricaria ventricosa. Mais on peut trouver aussi couramment des algues perlières des genres Valonia ou Dictyospheria.

Q

Les tâches mauves qui recouvrent ces billes sont

  • des algues encroûtantes
  • des éponges parasites
  • des polypes de corail
  • du lichen

Réponse

des algues encroûtantes, qui appartiennent donc aux végétaux dits épiphytes (qui poussent sur d'autres végétaux).

  Plus de précisions

On pouvait trouver la réponse par élimination.

En effet, de par leur mode de nourriture, les éponges peuvent difficilement être des parasites puisqu’elles seraient incapables de se nourrir de cette algue, les polypes de corail n’existent qu’au sein d’une colonie et il n’existe pas, à notre connaissance, de lichen subaquatique.

Les algues présentes à la surface de cette perle peuvent appartenir à de nombreux genres et il serait présomptueux de penser les identifier d'après cette simple photo... Mais ce sont bien des algues !

Q

Parmi les organismes vivants, les lichens forment une catégorie à part. Pouvez-vous expliquer en quoi ?

Réponse

Un lichen est un organisme composé, résultant d’une symbiose entre une algue verte et un champignon. Cette association est stable et autoreproductible. Elle forme donc une espèce à part entière en biologie.

  Plus de précisions

On recense plus de vingt-mille espèces de lichens. Ce sont des organismes pionniers, capables de vivre dans les conditions les plus extrêmes de température et de déshydratation.

Dans la classification classique, les lichens sont classés parmi les champignons (règne Fungi).

02 avril - Photo 10 - réponses closes (16 avril)


© Thierry Lafaye

Q

La tortue sur cette photo est une tortue

  • verte
  • luth
  • imbriquée

Réponse

Il s'agit d'une tortue imbriquée, reconnaissable au dessin des écailles sur sa tête.

  Plus de précisions

Les quatre écailles qui se trouvent entre les deux yeux permettent de la distinguer de la tortue verte. Quant aux tortues luth, la forme de leur carapace est complètement différente.

Q

Parmi ces propositions ; lesquelles sont exactes ?

  • Ces tortues sont les seuls reptiles spongivores connus
  • Ces tortues sont endémiques des Antilles
  • Ces tortues peuvent s’hybrider avec d’autres espèces de tortues
  • Toutes les espèces de tortues sont carnivores

Réponse

Les tortues imbriquées sont les seuls reptiles spongivores connus et elles peuvent s'hybrider avec d'autres espèces de tortue.

  Plus de précisions

A noter : son régime à base d'éponges peut rendre sa chair toxique, notamment dans l'Océan Indien où elle se nourrit d'éponges toxiques.

Quant à sa reproduction, des spécimens hybrides (et viables) de tortue imbriquée et de caouanne ont déjà été répertoriés par les biologistes et un spécimen hybride avec une tortue a été trouvé récemment.

Q

A part les tortues, connaissez-vous d’autres reptiles marins ?

Réponse

Pour n'en citer que quelques uns : certains crocodiliens (plutôt dans des eaux saumâtres), des serpents de mer (au venin très concentré, attention !), des iguanes...

  Plus de précisions

S'ils se font rares aujourd'hui, il fut un temps où les reptiles dominaient les mers. Au Jurassique, c'est parmi eux que l'on peut compter les plus grands animaux ayant jamais vécu. Des prédateurs féroces comme les mosasaures, les plésiosaures, les ichtyosaures et le fameux Liopleurodon (dont la taille a été cependant exagérée)  auraient fait passer les plus féroces requins d'aujourd'hui pour du menu fretin...

02 avril - Photo 9 - réponses closes (16 avril)


© Thierry Lafaye

Q

La photo représente une « araignée nez pointu » dans une éponge. Les araignées de mer sont des araignées qui se sont réadaptées aux conditions de vie sous-marine.

  • Vrai
  • Faux

Réponse

Faux

Il s’agit d’un nom donné à certains crabes, en raison de la longueur de leur patte. A noter : a contrario certaines araignées ont reçu le surnom d’araignées crabes en raison de leur ressemblance avec des crabes !

  Plus de précisions

Crabes et araignées sont tous deux des arthropodes (embranchement des Arthropoda) mais le lien de parenté s'arrête là. On pense aujourd'hui que c'est parmi les arthropodes que l'on doit chercher les plus anciens animaux terrestres.

Il existe bien des araignées sous-marines, mais leur adaptation est plus ingénieuse que physiologique : elles vivent dans des bulles d'air qu'elles emmènent sous l'eau !

Q

L’organisme qui se trouve au dessus de l’araignée dans l’éponge est

  • Une algue fougère
  • Une comatule
  • Une crinoïde
  • Un échinoderme

Réponse

Une comatule, donc une crinoïde et donc un échinoderme !

  Plus de précisions

Les comatules (ordre des comatulidés) sont des crinoïdes (classe des cronoidea) qui sont elles-mêmes des échinodermes (embranchement des echinodermata) !

Q

L’araignée de mer cherche protection au sein de l’éponge. Une telle association s’appelle du commensalisme. Pouvez-vous citer deux autres types d’associations entre animaux ?

Réponse

Nous pouvons citer la symbiose (association durable et profitable aux deux organismes), le mutualisme (association profitable aux deux parties, mais non vitale), la phorésie (quand l'un des animaux se fait transportrer par l'autre), le parasitisme (est-il besoin d'expliquer ?), etc. etc.

26 mars - Photo 8 - réponses closes (09 avril)


© Thierry Lafaye

Q

Cette photo représente deux vers de feu. Il s’agit de vers

  • plats
  • annelés
  • tubicoles
  • il ne s’agit pas de vers, le nom est un abus de langage

Réponse

annelés

  Plus de précisions

Il s’agit bien de vers annelés (Hermodice carunculata, appartement à l’embranchement des Annélides et à la classe très fournie des polychètes). Il s’agit de vers errants, contrairement à leurs cousins tubicoles comme les sabelles ou les spirographes.

Q

Contrairement au corail de feu, le ver de feu ne présente pas de danger pour l’homme.

  • Vrai
  • Faux

Réponse

Faux ... et ne vous avisez pas d’y toucher : les soies présentes en périphérie du corps de ce vers peuvent provoquer des brûlures très douloureuses qui peuvent durer plusieurs jours.

... mais Vrai, à la rigueur, si l'on considère que le venin de ce ver n'est pas mortel.

Tout dépend de l'ampleur du danger que l'on redoute...

Q

Où avez-vous le plus de chances de trouver cet animal ?

Réponse

Sur ses proies, bien sûr, c’est-à-dire : gorgones, coraux durs et anémones de mer.

Plus généralement, il est abondant sur les récifs, sous les pierres et dans les herbiers, mais on en a retrouvé certains spécimens flottant à la surface où il semble qu’il chasse les crustacés  planctoniques.

  Plus de précisions

A noter : en dépit de leur taille, ces vers sont de redoutables prédateurs, très voraces, qui peuvent décimer rapidement des branches de corail. De plus, ils semblent capables, en cas de manque de proies, de changer de régime. Bien des aquariophiles l’ont appris à leur dépens (ou plutôt aux dépens des habitants de leur aquarium !).

26 mars - Photo 7 - réponses closes (09 avril)


© Thierry Lafaye


© Thierry Lafaye


© Thierry Lafaye


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Q

Lorsqu'il est juvénile, quelle forme a le poisson de la photo 7 ?

  • Photo 7a
  • Photo 7b
  • Photo 7c

Réponse

Photo 7a

Il s’agit d’un poisson-ruban à pois ou chevalier ponctué (Equetus punctuatus).

  Plus de précisions

Ce poisson de 25 cm environ à l’âge adulte vit en général dans des trous, des grottes ou des surplombs dont il sort la nuit pour de nourrir de crustacés et de vers.

Q

Ce poisson fait une utilisation originale de sa vessie natatoire. Laquelle ? 

  • il expulse l’air qu’elle contient pour se propulser à reculons en cas de danger
  • il l’utilise pour produire un bruit de tambour ou un croassement
  • il la remplit d’air en surface et produit ensuite des bulles sous l’eau pour communiquer avec ses congénères

Réponse

il l’utilise pour produire un bruit de tambour ou un croassement

  Plus de précisions

Eh oui, le monde du silence est rempli de nombreux bruits et cris. En plus du grondin volant qui grogne, vous avez donc la chance de pouvoir écouter les chevaliers rouler du tambour, les perroquets taper sur le corail, les gorettes grogner et même les langoustes couiner … pour ne citer que ceux là !

Q

Pouvez-vous donner les noms des poissons représentés sur les 3 photos 7a, 7b & 7c ?

Réponse

7a : Poisson ruban à pois, chevalier ponctué (Equetus punctatus)

7b : Poisson-ange français juvénile (Pomacanthus paru)

7c : Serran tigre, serran arlequin, perche arlequin (Serranus tigrinus)

19 mars - Photo 6 - réponses closes (02 avril)


© Thierry Lafaye

Q

Ces poissons sont apparentés aux rascasses et comme elles, possèdent des épines venimeuses sur leurs nageoires pectorales.

  • Vrai
  • Partiellement vrai
  • Faux

Réponse

Partiellement vrai ou Faux, selon ce que l'on entend par "apparentés" car grondins et rascasses appartiennent tous deux au même ordre, mais à des familles différentes. Alors jusqu'où va la parenté ? Vaste débat dans lequel nous n'entrerons pas : les deux réponses sont valables.

En revanche, les grondins ne sont pas venimeux du tout.

  Plus de précisions

Les rascasses et le grondin volant appartiennent donc tous les deux à l’ordre des Scorpaeniformes. Les grondins volants sont de la famlle des Dactylopteridae et les rascasses de la famille des Scorpaenidae.

Contrairement aux grondins volants, les rascasses sont connues pour les douloureuses piqûres de leurs épines venimeuses. Elles font confiance à leur camouflage, et restent parfois immobile même lorsqu’on s'approche à quelques centimètres.

En cas de piqûre, il est intéressant de savoir qu’une source de chaleur supérieure ou égale à 50° C, à proximité, ou sur la zone envenimée, détruit les principes actifs du venin (mais ça brûle un epu quand même !).

Par contre, les grondins volants représentés sur cette photo ne possèdent pas d’épines venimeuses.

Q

Pour se déplacer, ces poissons

  • se servent des rayons de leur nageoire ventrale pour marcher sur le sable.
  • déploient leurs nageoires pectorales pour s’enfuir lorsqu’ils sont dérangés
  • peuvent voler sur des courtes distances hors de l’eau

Réponse

Ils se servent des rayons de leur nageoire ventrale pour marcher sur le sable et déploient leurs nageoires pectorales pour s’enfuir lorsqu’ils sont dérangés, mais sont incapables de voler hors de l'eau...

  Plus de précisions

Le grondin se déplace en marchant à l’aide des rayons de ses nageoires pectorales à la recherche de petits crustacés et des coquillages enfouis dans le sédiment. Lorsque celui-ci veut se déplacer plus rapidement, ou faire peur à un adversaire, il déploie ses nageoires pectorales bleutées ressemblant ainsi à un planeur

Q

Ce poisson a pour nom commun « grondin volant ». A votre avis, d’où peut venir ce nom ?

Réponse

Le mot grondin vient du fait que le poisson émet des sons rauques. Il est capable, par contraction des muscles intercostaux, d'agir sur sa vessie natatoire, ce qui provoque des grognements ayant pour but d'intimider d'éventuels prédateurs.

L’adjectif « volant » provient de l’image donnée par le grondin lorsqu’il utilise ses nageoires pour s’enfuir rapidement et donne l’impression de planer.

  Plus de précisions

A noter que ce sont les pêcheurs de Méditerrannée, où l'on peut trouver aussi des grondins, qui ont remarqué les premiers ses talents de musicien et l'ont baptisé ainsi.

19 mars - Photo 5 - réponses closes (02 avril)


© Thierry Lafaye

Q

Cette photo représente

  • Un coquillage
  • Un mollusque
  • Un nudibranche

Réponse

Un coquillage et, donc, un mollusque !

  Plus de précisions

Cette photo représente une « monnaie caraïbe à ocelles », aussi appelée « langue de flamand » (flamingo tongue) en anglais, qui est un coquillage et donc un mollusque. Proche des porcelaines, elles ont une coquille d'une taille de 2 à 3 cm, lisse et brillante, de couleur crème, recouverte par un manteau jaune pâle orné d'ocelles orange cerclées de marron. Elles se rencontrent dans les eaux tropicales des Caraïbes mais ont été trop péchées par les plongeurs donc risquent de disparaître !

Autrefois ce coquillage servaient de monnaie d’échange aux Antilles entre les populations indigènes, d’où son nom français.

Q

Si l’on touche cet animal, les taches oranges disparaissent et il devient d’une couleur blanc crème uniforme.

  • Vrai
  • Faux

Réponse

Vrai

  Plus de précisions

A l'état normal, le manteau de la monnaie caraïbe est retourné sur sa coquille et lui donne ses jolies couleurs. Lorsqu'un prédateur s’approche, elle peut le rétracter en un clin d'oeil. C’est ainsi que l’on n’aperçoit plus que le coquillage d’une couleur blanc crème, beaucoup moins joli. Alors ... pas touche, mmh !

Q

Quelle est la relation entre cet animal et la gorgone sur laquelle il se trouve ?

Réponse

Elle est tout bonnement en train de la brouter !

  Plus de précisions

Les « monnaies caraïbe à ocelles » vivent sur les gorgones pour lesquelles elles sont un prédateur. A l’aide de leur langue, appelée radula (sorte de râpe), elles broutent les tissus externes de la gorgone, laissant apparaître leur squelette, ce que l'on voit très bien sur la photo (en dessous à gauche du coquillage)

12 mars - Photo 4 - réponses closes (26 mars)


© Thierry Lafaye

Q

Cette photo représente.

  • Un poisson trompette
  • Un poisson flûte
  • Un poisson rasoir

Réponse

Un poisson trompette

  Plus de précisions
Il s’agit d’Aulostomus maculatus. Il est le plus souvent solitaire, parfois en couple et se nourrit de petits poissons et crustacés qu’il chasse à l’affut (voir ci-après).
Les poissons flûtes et trompettes se reconnaissent à leur corps très allongé (peuvent atteindre des tailles allant de 80 cm à 180 cm) terminé par une petite bouche située très en avant des yeux. Les premiers ont un corps plus fin, un long museau et une queue effilée. Les seconds ont un corps plus épais comprimé latéralement et une queue en éventail.
Les poissons rasoirs atteignent 14 cm de long, ont un corps allongé en lame de couteau, un grand museau et de petites nageoires et nagent la tête en bas.
Q

Ce poisson peut être de couleur différente

  • Vrai
  • Faux

Réponse

Vrai

  Plus de précisions

Les poisons trompettes sont le plus souvent brun rouge, mais on rencontre des individus jaunes ou verts avec la tête bleue ou violette. Il peut également changer de couleur.

Q

D’après vous , pourquoi ce poisson se tient-il la tête en bas ?

Réponse

Il s’agit d’un comportement mimétique qu’il adopte pour se cacher des prédateurs… ou attraper ses proies.

  Plus de précisions

Ce poisson chasse à l’affut, soit en se confondant parmi les gorgones, soit en se cachant derrière d’autres gros poissons ou, si l’occasion se présente … derrière un plongeur ! Alors si un poisson trompette vous suit, pas de panique, c’est juste que vous lui servez de camouflage…

12 mars - Photo 3 - réponses closes (26 mars)


© Thierry Lafaye

Q

Cette éponge présente une particularité. Laquelle ?

  • Un brouillard jaune les entoure souvent
  • Elle laisse des traces bleu foncé sur les mains ou la combinaison, si on y touche
  • Elle est urticante

Réponse

Elle laisse des traces bleu foncé sur les mains ou la combinaison, si on y touche.

  Plus de précisions

Cette particularité vient du fait que l’éponge elle-même fonce et bleuit au contact de l’air. Alors, ne la touchez pas, ça se verra tout de suite !

Q

Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont fausses ?

  • Les éponges sont des végétaux
  • Le commerce des éponges a fait pendant plusieurs années la fortune de certaines îles caribéennes.
  • Les éponges peuvent se reproduire de manière sexuée et asexuée
  • Les éponges sont de la même famille que les coraux.

Réponse

Les points 1 & 4 sont faux. Les éponges ne sont pas des végétaux et elles ne sont pas de la même famille que les coraux.

  Plus de précisions

Le commerce des éponges, mis en place par le Français Gustave Renouard fit la fortune … des Bahamas ! Au début du 20e siècle, plus de 3500 navires participaient à ce commerce qui s’arrêta brusquement en 1939 lorsque les éponges furent victimes d’une mystérieuse maladie.

Q

Pouvez-vous citer au moins 3 prédateurs des éponges ?

Réponse

Tortues imbriquées, doridés, patelle, bigorneau, certaines étoiles de mer, certains poissons…

  Plus de précisions

Eh oui, les éponges n’ont pas que des amis, bien que de nombreux animaux vivent en association avec elles. Elles servent ainsi de support pour les ophiures et les crinoïdes, de refuge pour certains petits poissons ou crustacés. On a même observé des colonies de crevettes qui vivent à l’intérieur des éponges avec une organisation qui rappelle presque les fourmilières…

05 mars - Photo 2 - réponses closes (19 mars)


© Thierry Lafaye

Q

Cette étoile de mer est capable de projeter son estomac à l’extérieur de son corps pour pré-digérer ses proies avant de les avaler.

  • Vrai
  • Faux

Réponse

Vrai

  Plus de précisions

Il s'agit plus précisément de son estomac cardiaque car, comme de nombreux autres animaux, elle en possède deux. Cette faculté à expulser son estomac lui permet de pallier son manque de mâchoire : elle réduit ses proies en bouillie qu'elle peut ensuite aspirer par son embout buccal situé au centre de la paroi ventrale.

Q

Les étoiles de mer appartiennent à l’embranchement des échinodermes. Parmi les animaux suivants, lesquels n’en font pas partie ?

  • Les oursins
  • Les holothuries
  • Les ascidies
  • Les ophiures

Réponse

Les ascidies

  Plus de précisions

La classe des ascidies fait partie du sous-embranchement des tuniciers, qui appartient lui-même à l'embranchement des chordés. Les ascidies sont ainsi des sortes de vertébrés primitifs.

Rien à voir avec les échinodermes qui forment un embranchement à part...

Q

Les étoiles de mer se déplacent grâce à un système ingénieux dit « aquifère ». En quoi consiste-t-il ?

Réponse

Il s'agit d'un système complexe de pompe et canaux qui permet à l'étoile de bouger ses podia (petits pieds) grâce à la pression hydraulique. Elle peut également, par aspiration, transformer ces podia en ventouses pour se jouer des reliefs les plus tortueux.

  Plus de précisions

Ce système aquifère est unique dans le monde animal et ne se trouve que les échinodermes.

Outre le déplacement, il permet à l'étoile de mer de s'alimenter. En effet, en agrippant par exemple les deux faces d'un mollusque bivalve (une moule) et grâce à l'effet ventouse, elle peut ouvrir le mollusque suffisamment pour y projeter son estomac et le dévorer dans sa coquille. Miam !

05 mars - Photo 1 - réponses closes (19 mars)


© Thierry Lafaye

Q

Ce poisson est essentiellement herbivore. Il broie le corail ou les rochers afin de brouter les algues qui poussent à la surface et fréquente parfois les herbiers.

  • Vrai
  • Faux

Réponse

Vrai

  Plus de précisions

Les poissons perroquets sont tous herbivores. Néanmoins, certaines espèces peuvent ingérer également des coraux vivants.

Q

Ce poisson est une femelle. Quelle est la couleur des mâles ?

  • Bruns avec une large zone verte à l’arrière du corps
  • Verts, avec des zones roses et jaunes
  • Identique à celle des femelles

Réponse

Verts, avec des zones roses et jaunes

  Plus de précisions
Précisions : Il s’agit de Sparisoma viride. Il passe au cours de sa vie par un premier stade juvénile, puis devient femelle et enfin mâle. Les différences entre ces deux derniers stades lui doivent d’avoir reçu des noms aussi divers que « chatte à ventre rouge » ou « carpe à queue jaune ». Le poisson brun, avec une large zone verte à l'arrière du corps et le poisson-perroquet arc-en-ciel (Scarus guacamaia)
Q

Ce poisson est un poisson perroquet. Ces poissons ont une technique originale pour se protéger la nuit. Laquelle ?

Réponse

Il se cache dans les anfractuosités du récif et s’entoure d’une bulle de mucus.

  Plus de précisions

Cette bulle de mucus lui permet d’éviter que son odeur ne se répande dans le récif et n’attire les prédateurs tels que murènes et requins. Afin de ne pas mourir asphyxié, toutefois, il prend soin de laisser deux trous pour assurer une circulation d’eau…